Brise d’été
Tapi à l’ombre des taillis, je scrutais depuis plusieurs jours un endroit de verdure, rendu idyllique, par ta venue régulière en quête d’une sieste journalière.
Je t’ai découverte allongée sur un tapis de mousse endormie sous un chêne, le soleil filtré par les feuillages chauffait tièdement ton corps vêtu d’une robe légère, q’une douce brise soulevait de temps en temps en laissant apparaître à mes yeux émerveillés les courbures de tes jambes, éveillant en moi l’imagination d’un grain de peau soyeux, au goût suave.
Je décidais de m’approcher de toi, doucement, avec prudence je rampais les quelques mètres qui nous séparaient, plus j’avançai et plus ton parfum m’arrivait porté par cette brise, j’étais maintenant à quelques centimètres de tes pieds nus, tu étais sur le coté et je voyait le galbe de tes hanches et ta poitrine encore prisonnière d’une dentelle fine se levait et retombait au rythme de ta respiration.
Figé par tant de beauté, je restais là comme paralysé, pris entre l’envie de humer ton corps, n’enivrer de son parfume et l’envie de te laisser ainsi endormie. Situation extrêmement sensuelle, m’as-tu entendu venir, m’as senti près de toi, je ne sait pas, mais comme pour répondre à mon désir, tu t’es retourner sur le dos, les mains au dessus de ta tête, une jambe légèrement repliée, dévoilant entièrement une de tes cuisse et laissant apparaître une infime parcelle de dentelle blanche renfermant l’objet de mes fantasmes.
Ni tenant plus, j’osai aventurer une main fébrile vers toi, avec dextérité entre mes doigts je faisait sauter un à un les boutons de ta robe, pour découvrir ce corps tant convoité, mon geste fût récompensé par une découverte inespérée, aucun morceau de tissu ne couvait tes seins, magnifique poitrine aux auréoles roses, dont les bouts pointaient vers le ciel. Cette image, me faisait penser à un tableau de Monet.
Je me penchais vers toi, couvrant ton corps de mon ombre, promenant mon nez au dessus de chaque parcelle de ta peau, humant ce parfum, augmentant mon envie de te toucher, d’effleurer, te caresser.
Alors avec retenu, je déposait au creux de ton cou, un tendre baiser, à ce contact un frison me parcouru, impossible de décoller mes lèvres de ta peau, sans réfléchir j’entamais un parcours charnel, descendant ma bouche le long de ton corps, me délectant tendrement du goût de tes seins, de ton ventre, de tes hanches, de tes cuisses, de tes mollets, de tes pieds, remontant par le même chemin, jusqu’à ce petit carré de soie, dernière barrière entre mes lèvres et les tiennes.
Je sentais se poser sur ma tête tes mains, m’indiquant en silence que ton corps s’offrait enfin à moi.