Que répondre à ce rêve, si ce n’est par ce mot « concrétisation ».
Devant tant de plaisirs virtuels,
je ne peux qu’offrir mon corps à tous tes désirs,
impossible pour moi de résister à tant d’envies,
tant de suggestions charnelles,
tant de plaisirs sensuels et de ne pas y répondre.
Matin câlin, réveil d’éveil, essence des sens,
je ressens en moi un émoi de toi,
la douce excitation de ton corps nue lover en moi,
l’odeur de ta peau, la chaleur de tes envies,
m’empêche de dissimuler ma réaction naturelle,
quand je sens la courbure de tes reins se coller à mon bas ventre,
quand je sens au creux de la paume de mes mains le galbe de tes seins,
quand je sens entre mes doigts le durcissement de tes tendres tétons.
Tels des bourgeons ne demandant qu’à éclore en les faisant rouler avec dextérité,
je sens maintenant une ondulation de tes reins de plus en plus présente,
ma vigueur s’en trouve réveillée,
sans un mot, juste par la synchronisation de notre respiration,
nous savons qu’il est tant, qu’il est tant de nous laisser aller au plaisir,
de laisser nos corps diriger nos envies.
Délicatement mon sexe se glisse entre tes cuisses,
doucement il va à la rencontre de ton nid d’amour, sans précipitation,
il l’ouvre légèrement, juste assez pour s’introduire sur le bord de tes lèvres chaudes et humides,
cherchant avec facilité, il trouve cet petit appendice clitoridien,
source de toute les extases.
Mes mains descendent le long de ton corps,
saisissent ta taille, tes reins se cambres pour mieux accueillir en toi se membre,
que tu as su si bien amener à sa fermeté souhaité,
il ne m’appartient plus, il est en toi,
objet de tes désirs, outils de ton plaisir,
s’attelant sans relâche à faire monter en toi cette sensation de jouissance extrême,
jouant avec tes sens, te rendant hors du temps, maîtrisant tes envies de coït,
allant flirter avec le moment final et faisant redescendre l’émotion,
pour allonger ce temps d’osmose qui nous unis.
Sans fin, éternellement en toi, je déverse ma jouissance, sève brûlante d’un rêve qui se concrétise.